Yogi : une vie de lumière !

Après plusieurs années de pratique, le yoga finit toujours par faire son œuvre sur le corps physique. Il sculpte, étire, affine, muscle… Mais les signes exprimés par notre enveloppe corporelle doivent-ils être les seuls indicateurs de la qualité de notre pratique, d’une démarche sincère et de la bonne réception et compréhension de l’enseignement du yoga ? 

En Occident, pour une majorité de pratiquants, le yoga est avant tout une activité physique permettant, au choix, de se dépenser afin de se vider la tête (esprit es-tu là ?) ou de sculpter son corps (miroir mon beau miroir !) ; pour d’autres, il permet de calmer le stress… jusqu’à ce qu’il réapparaisse ; et enfin pour certains, il est une porte d’accès vers une harmonie intérieure, un calme et une sérénité infinie au quotidien, leur faisant réaliser combien le coeur est plus important que la tête et combien le « corps esprit » est plus important que le « corps objet ».

Pourquoi est-ce si difficile de concevoir que nous sommes à la fois un corps et un esprit (et une âme…) qui ne peuvent fonctionner que de concert ? Et c’est bien cela que le yoga doit inspirer. Il n’existe aucune dualité, puisque “tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut”. Il s’agit d’essayer de ressentir cette vérité puis de l’exporter, petit à petit, dans son quotidien. Ainsi, quelle merveilleuse évolution possible que de comprendre que le yoga peut définir dans sa globalité notre rapport à soi (et vis-à-vis de chacune des dimensions qui nous composent) et au monde !

Le souffle, l’acte qui nous relie à la terre et au cosmos

Nous respirons chaque jour 8 000 litres d’air ! Pourtant peu nombreux sont ceux qui réalisent cet acte avec conscience. Il s’agit d’un réflexe, alors à quoi bon s’en préoccuper ?! Pourtant, de ce mouvement anodin dépend notre santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. 

Son action sur notre corps physique

La respiration permet l’oxygénation de notre corps. L’inspiration apporte, en continu, à nos cellules l’oxygène nécessaire à la réalisation de ses fonctions ; quant à l’expiration, elle permet l’élimination des déchets gazeux issus du métabolisme cellulaire, tels que le dioxyde de carbone. Elle accompagne également l’activité du système digestif, en facilitant l’absorption des nutriments et l’évacuation des toxines.

Dès lors, il est facile de comprendre que plus la respiration est irrégulière, mal placée (trop haute), douloureuse, nerveuse ou, au contraire, éteinte, plus son impact sur la physiologie de l’organisme sera importante. Une respiration courte diminue les quantités d’échanges gazeux qui se produisent au niveau des poumons et donc l’approvisionnement de la cellule en O2 et le drainage des déchets. Une respiration rapide entraîne, quant à elle, une baisse de CO2 dans le sang, sans augmentation corrélée de celui d’O2 et peut provoquer des symptômes de spasmophilie (vertiges, engourdissements, raideur des muscles, fourmillements dans les extrémités, gorge serrée…) et installer un état de nervosité chronique.

L’air est, par conséquent, la première nourriture de notre corps. Si nous ne pouvons pas toujours choisir l’air que nous respirons, il nous est possible en revanche de choisir la façon dont nous respirons.

Sur nos corps subtils

La manière dont on respire en dit long sur une personne ainsi que sur son histoire. Elle est souvent caractéristique des épreuves et des traumatismes passés.

Un souffle qui ne parvient pas à monter depuis le bas du ventre jusque sous les clavicules se heurte souvent à un diaphragme noué voire sclérosé par des émotions négatives non digérées. L’air inspiré ne parvient pas à atteindre la partie haute des poumons. D’un point de vue plus symbolique, l’ego de la personne n’est pas nourri tout comme la confiance qu’il peut se porter.

Une personne dont la respiration est avant tout thoracique ou latérale a perdu sa connexion avec sa base et son chakra racine. L’ancrage devient plus difficile car son énergie, comme son souffle, reste concentré dans la partie haute du corps.

Vous l’aurez compris, une respiration, qui ne peut pas se déployer, entrave l’expansion de nos corps subtils, notre rayonnement ou encore l’expression de notre véritable moi. L’essence même de la respiration en conscience est celle de nous enraciner, de nous permettre de puiser les énergies telluriques (de la terre) tout en se sentant connecté aux plans subtils et à une source d’énergie plus vaste (le prâna).

Respirer avec conscience s’apprend et c’est d’ailleurs le quatrième pilier de l’Ashtanga Yoga. De notre première respiration à notre dernier souffle, nous ne vivons qu’un seul et même cycle. Cette dernière respiration nous libère ainsi vers une nouvelle expérience.

L’hygiène mentale

A ce stade de l’article, ces quelques règles énoncées vous semblent élémentaires et les appliquer ne vous demandent que peu d’efforts ? Poussons dans ce cas un peu plus loin notre investigation sur les secrets de vie du yogi.

Les pensées que l’on émet peuvent nous polluer. Critiquer une personne, la jalouser, mentir, être dans le ressassement, dans le jugement… peuvent littéralement nous entraîner vers la maladie. Formuler une pensée négative au sujet d’une personne n’est jamais un acte innocent ou anodin. Des mots acerbes peuvent littéralement endommager l’enveloppe d’énergie qui compose chacun d’entre nous. Plus nous nous situons dans la négativité, plus nous nous fermons à la vie. Cet état d’esprit entraîne une sorte d’obstruction de nos chakras qui pourtant nous permettent de capter le prâna (énergie vitale).

Dans la même idée, s’efforcer de produire des pensées positives (sincères!) nous maintient dans des vibrations hautes et donc épanouissantes. 

D’après les travaux du professeur Masaru Emoto sur la mémoire de l’eau, une expérience passionnante peut être réalisée chez soi. Versez du riz dans deux bocaux en verre différents et stérilisés. Sur le premier bocal, inscrivez la phrase “Je t’aime“, sur le second “Je te déteste“. Je vous laisse deviner lequel des deux riz pourrira !

Les mots, les pensées possèdent des vibrations particulières qui sont porteuses ou non de vie. Dès lors, dans votre quotidien également, évitez les expressions pourtant tant répandues telles que “C’est fou”, “C’est mortel”, “Un truc de malade”, “Je suis morte” alors qu’on souhaite exprimer un sentiment de joie ou juste un état de fait !

Le temps de faire le grand ménage dans les pensées et mots que vous formulez, vous pouvez laisser une musique élever vos vibrations, tout en étant détendu dans votre canapé. Il s’agit d’une harmonie de la fréquence terrestre. “Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie : fréquence et vibration.” Nikola Tesla

Se diriger vers ce qui est juste

La justesse et l’équilibre sont deux piliers également d’une vie menée en conscience. Parler pour ne rien dire, se perdre dans des bavardages superficiels, attirer l’attention gratuitement, multiplier les gestes inutiles… sont autant d’agissements qui entraînent une déperdition d’énergie. Au contraire, se recentrer sur ce qui est essentiel, ce qui nous met véritablement en joie, ce qui sonne vrai composent une attitude qui nous ancre tout en favorisant notre intuition et notre élévation spirituelle.

De gros tris sont parfois à mener dans une vie afin de la libérer de ce qui nous éloigne de notre mission, qui n’est rien d’autre que d’évoluer vers plus d’amour. Un métier inintéressant, l’entourage, un passé non digéré, l’ignorance dans laquelle on se maintient… peuvent rendre floue cette notion de justesse. Pourtant, une seule et même question se pose “Suis-je heureux là où je suis ?” ; ah oui et j’oubliais celle-ci “Sais-je ce que je suis ?“.

Vous l’aurez compris. Pas besoin d’être un yogi vivant retranché dans sa grotte himalayenne pour avoir tout le loisir d’expérimenter ces différentes règles de vie. Il devient encore plus intéressant de les appliquer lorsqu’on se sent chahuté par le tourbillon de la vie, car comme par enchantement, tout devient clair, les conseils de nos guides sont audibles et le chemin se dessine.

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